L'enlèvement
Il était une fois, un bûcheron, sa femme et leur
enfant qui habitaient dans une toute petite chaumière, derrière un gros chêne,
dans la forêt touffue. Un jour, le bûcheron Tanguy alla au village pour
chercher le journal du jour devant le bureau de tabac. Après qu’il l’eut
acheté, Il rentra chez lui, s'assit dans son fauteuil et le lut. Au troisième
paragraphe, il remarqua que la reine de la forêt touffue était revenue
pour tuer l'homme qui lui avait pris sa forêt. Le bûcheron se rendit
compte que dans le journal "l'homme", il s'agissait de lui. Il se
mit à courir dans toute la maison afin de chercher sa femme et son enfant et
commencer les bagages avant que la reine n'arrive. Sa femme lui dit: “Ho!
Mais ce sont des bêtises! Elle ne viendra plus après toutes ces années qui
ont passé. D’ailleurs, elle n’est pas revenue nous tuer comme tu le
disais si bien ! Amandine sa femme et son fils Denis commencèrent à préparer
leurs bagages. Une fois qu'ils eurent terminé, ils commencèrent à partir
ailleurs, pour que la reine ne les rattrape pas. Mais 5 où 6 kilomètres après
qu'il furent partis la reine arriva aussitôt. Elle prononça une formule
magique et de la poudre blanche apparut.
Amandine et son fils Denis disparurent. Le bûcheron était complètement
désespéré qu’il marcha tellement longtemps qu'il ne se rendit pas compte
qu'il avait fait plus de cinquante kilomètres. Le lendemain, il rencontra un
vieillard, et se mit à discuter avec lui. Il lui raconta toute son histoire:
“ Hier, la reine a enlevé toute ma famille.”
Après
avoir longuement discuté le vieillard dit: “Si tu arrives à faire les
trois épreuves que je te donnerai, je t’aiderai à sauver ta femme et ton
enfant.
— Lesquelles?
— La
première sera de trouver le bâton magique. Je te donne un conseil. Pars
demain à la première heure.
— D’accord! Où dois-je le trouver?
— C'est
facile, ce bâton se trouve en dessous de l’écorce d’un des arbres de la
forêt!
—Dans un des arbres de la forêt! Je ne pourrais
jamais!
—Pourtant tu le dois. Aller à demain, dit le
vieillard.
Il se mit à la recherche de ce bâton magique. Il
commença à couper un arbre.
Il en sortit plusieurs écureuils dont un qui le tapa
avec une noisette géante.
Tanguy assommé resta couché par terre quelques
minutes. Dès qu'il se réveilla il se remit au travail.
Du second arbre, sortit un chat qui lui griffa le
bout du nez.Il commençait à en avoir assez mais la vie de son fils et de sa
femme étaient en jeu. Alors il cassa les arbres en se dépêchant de plus en
plus. Il se fit taper, assommer par les animaux de la forêt. Mais au bout
d'un certain moment il trouva le
bâton. Il alla retrouver le vieil homme.
« C'est bien mon garçon maintenant passons à
la deuxième épreuve.
—Qu’est ce que la deuxième épreuve, demanda le
bûcheron.
— C'est simple, tu dois trouver le parchemin pour
atteindre le château de la reine, répondit le vieillard.
—Le château de la reine! Quelle reine ? demanda
Tanguy inquiet.
—Celle qui
a enlevé ton fils Denis et ta femme Amandine ! Évidemment ! s'égosilla
le vieillard.
— Oui! Alors où est-il ce parchemin ? demanda
Tanguy.
—Il est au fond d'une grotte, dit le vieillard.
— Quelle grotte! s’énerva le bûcheron.
— Dans la grotte au mille merveilles, répliqua le
vieillard.
— D'accord! Mais où
se trouve- t’elle ? dit Tanguy
— C'est facile, tu suis les traces d'écureuil, dit
le vieillard
— D'accord! J’y vais. »
Quelques jours plus tard il trouva la grotte.
Il
entra dedans, et, un oiseau lui picota la tête.
« Quel accueil charmant, dit le bûcheron en se
touchant la tête. Il marcha, quelques mètres après il se retrouva en face
de deux tunnels.
« Lequel prendre? »
Après avoir longuement regardé les tunnels, il aperçut que sur le mur du tunnel de gauche, il y avait des traces d'écureuils.
Alors, il le prit et quelques minutes plus tard, il
trouva le parchemin. Il sortit de la grotte et retourna voir le vieillard.
« C'est bien mon garçon maintenant passons à la
troisième et dernière épreuve.
—
C'est quoi cette dernière épreuve? demanda Tanguy
— Avant
de partir, tu dois trouver la clé pour entrer dans le château de la reine.
— où est la clé ? répliqua Tanguy.
— C'est très dur, elle est dans la vieille ferme
que je suis le seul à connaître.
— Alors où est-elle?
— Dans le village souterrain.
— Quoi! Dans la ferme que personne n'a trouvé, je
ne pourrai jamais! Oh ! Et puis, j’abandonne, soupira t’il désespéré
— Quoi! Tu abandonnes à la dernière épreuve! dit
le vieillard. C'est la vie de ta femme et de ton fils qui comptent.
— C'est vrai, Puisque c’est comme ça, alors
j'irai sauver ma femme et mon enfant. dit le bûcheron, résigné. »
Quelques minutes plus tard il se mit en route.
Dès qu’il arriva au village d'en face, il aperçut,
une armée d'hommes qui lui bouchaient le passage. Tanguy fit demi-tour et
passa par le chemin d'en face. Il était passé par un chemin plein de boue.
Tout à coup, il tomba dans un piège. Il glissa longuement et il arriva dans
le village souterrain. Malgré le sommeil qui s’était emparé de lui, Il
entra dans une vieille ferme. Il vit quelque chose briller au centre d'une
botte de paille. Il alla voir et aperçut une clé, alors il la prit et après
plusieurs jours à errer, il retrouva le vieillard. Il était sous le plus
gros sapin de la forêt dont les pommes de pin étaient cependant toutes
petites.
« Bravo mon garçon maintenant le plus dire
reste à faire, murmura t’il.
— Quoi ?
— Idiot! Aller dans le château, trouver la reine
et l’éblouir en pointant le bâton sur l'épée du roi.
— Il y a des gardes? demanda Tanguy
— Oui! il y en a un a l'entrée, d’autres aux côtés
du roi, et encore un autre au-dessus du balcon, lui répondit le vieil homme
— Comment
s'appellent-ils ? voulut savoir
le bûcheron.
— Le
roi s'appelle Yan et la reine Mirabelle
— Bon,
maintenant que j'ai tous les renseignements, je peux y aller.
—
J'ai la clé et le parchemin, se vanta Tanguy.
— Tu
peux briser le parchemin de toute façon il me restera les trois-quarts de mes
pouvoirs.
—
Donc si je brise la clé tu disparais.
—
Oui mais il faut trouver la formule. Comme je suis sûr que tu ne la trouveras
jamais je vais te donner un indice ! dit le roi en ricanant méchamment.
UN: Tu l'as dans les cheveux, DEUX: les deux
yeux s'en servent, et après trouve le début. Pendant ce temps
Amandine et Denis attendaient dans la salle toute noire.
— Tu en as dans les cheveux? Les poux, les yeux
s'en servent? La vue, alors pourvu non!
Pouvoir.
—Que ton pouvoir disparaisse !!!
— M,mais comment as tu deviné? murmura le roi
— J'ai dit ce que je voulais voir. Et le roi et la
reine moururent. Alors, Tanguy, Amandine et Denis s'en allèrent en courant chez eux car les gardes venaient
d’être alertés. Ils vécurent heureux jusqu'à la fin de leur vie.
AMANDINE—
TANGUY— DENIS
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